jeudi 12 septembre 2013

BELGIQUE : Geluck parodie la Bible et suscite la controverse

Le père du Chat publie un essai trash et indigné pour dénoncer une société où l’humour est trop souvent bâillonné. Il s’en prend à tout le monde : homosexuels, musulmans, Juifs, handicapés… Et catholiques, dont il caricature la Bible. L’essai suscite déjà la controverse.

 
Philippe Geluck sort simultanément Peut-on rire de tout ? – un essai trash et provocateur posant une question de plus en plus délicate – et La Bible selon Le Chat, un récit dessiné de 192 pages (chez Casterman) qui parodie le livre religieux avec son personnage fétiche en guise de Dieu, de l’alcool et des amourettes interdites.
L’essai de Geluck est une invitation à la réflexion à l’heure où il n’est manifestement plus possible de rire de tout, estime le dessinateur devenu polémiste. « Soyons clair, ce livre est une croisade contre les sales cons : les intégristes, les bornés, les exploiteurs d’autrui, les machos…, explique-t-il dans un entretien au Vif-L’Express. C’est un peu mon Indignez-vous ! » Une référence à l’essai de Stéphane Hessel, ce phénomène de l’édition qui incitait à la résistance. Le style, ici, est différent : absurde, caustique, délibérément provocateur.
 
Chapitre par chapitre, Philippe Geluck se demande si l’on peut rire des malades, des handicapés, de la femme, de l’homosexualité, des étrangers, des catholiques, des musulmans, des Juifs, des Noirs… « C’est un ouvrage irrévérencieux, loin des limites du conformisme, du politiquement correct, de la bienséance, souligne Anne-Sophie Stefanini, qui édite Peut-on rire de tout ? chez Lattès à Paris. La liberté d’expression est un bien précieux et donc toujours menacé. C’est pourquoi les livres comme celui de Philippe Geluck sont si importants. » La maison d’édition française croit en son succès : le premier tirage avoisine les 40 000 exemplaires.
 
Geluck, lui, explique que "Peut-on rire de tout ?
est parti du projet d’un livre d’entretien sur ce thème que j’ai rapidement abandonné parce que je ne me suis pas reconnu dedans. On risquait de trouver que je me prenais trop au sérieux. Ce que je pense du monde ne justifiait pas un livre. Je ne suis ni philosophe, ni journaliste, ni théoricien, je suis un humoriste parfois engagé ou dérangeant. Et je me suis rendu compte qu’il n’existait pratiquement pas d’ouvrage posant cette question essentielle : peut-on rire de tout ?
 
Je ne voulais surtout pas que ce soit théorique. Ça a l’air d’être un essai, mais ce n’est en réalité qu’un grand délire. J’ai gardé mes indignations, ma violence, mon goût pour l’humour trash et pimenté ! Je voulais l’exprimer dans une période où l’on demande aux humoristes de se cadrer davantage et où les procès volent bas, qu’ils viennent de ligues antiracistes, anti-antisémites, religieuses, morales… Il suffit de voir la France des années 1970-80, celle de Coluche et de Hara-Kiri, pour se rendre compte que tout a été extrêmement arrondi."
 
Les premières réactions recueillies par Le Vif/L’Express, auprès de représentants de communautés concernées par l’essai de Philippe Geluck, montrent que l’ouvrage, s’il ne fera pas rire tout le monde, atteint déjà l’un de ses objectifs : créer la polémique. « Il n’y a aucun appel à la haine ou au racisme dans ce que j’écris, rétorque Geluck. Pour mener la réflexion à bien, comme en physique, il faut pousser la machine à ses limites. Je charge volontairement la mule pour voir jusqu’où je peux aller. J’avoue, c’est la première fois que je vais aussi loin.
 
J’espère qu’on prendra la peine de lire tout dans son intégralité. On verra. Mais soyons clair : oui, ce livre est une croisade contre les sales cons. Les intégristes, les bornés, les exploiteurs d’autrui, les machos... »

lundi 9 septembre 2013

Un pasteur évangélique prétend que son pénis contient du lait sacré !

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Valdeci Sobreni est un pasteur Evangélique. Il a réussi à convaincre ses fidèles que son pénis contenait du lait sacré.

Valdeci Sobrino Picanto, 59 ans, a été arrêté à Apore (Brésil) après avoir fait courir le bruit que son pénis sécretait du lait sacré. Il prétendait que son pénis était béni et que le Seigneur l’avait consacré en lui donnant la faculté de secréter du lait, et bien sûr il avait pour mission de le répandre dans le but d’évangéliser les fidèles.
« Il nous a convaincu que seul Dieu pouvait venir dans nos vies au travers de nos bouches et c’est ce qu’il a fait. Souvent, après son prêche, il nous prenait dans l’arrière salle de l’église et nous demandait d’avoir du sexe oral avec lui jusqu’à ce que l’esprit de Dieu se révèle au travers de son éjaculation », a attesté l’une des victimes féminines de 23 ans.
Selon la police, le pasteur a attesté :
« C’est le servant de Dieu qui est dans mon pantalon. J’espère continuer mon oeuvre en prison »
Le pasteur criminel, qui est dorénavant en prison, aurait tenté de faire de même avec ses partenaires de cellule en prétendant toujours posséder du lait sacré et devoir en faire profiter les plus vaillants.
SOURCE :  Autre Presse
http://la-parole-du-salut.blogspot.com/2013/09/un-pasteur-evangelique-pretend-que-son.html
 

Un « Ange » filmé par une caméra de surveillance pendant qu'il sauve la ...


dimanche 8 septembre 2013

Frère Jean-François Ifonge, ex musicien Quartier Latin, alobeli ba faux ...


PROPHETIE DANS LES EGLISES EVANGELIQUES : LA COUPE EST PLEINE

S’il y a une catégorie de serviteurs de Dieu sujette à controverses dans la galaxie chrétienne de nos jours, il s’agit bien des prophètes. Et pourtant, leur irruption significative et prometteuse au-devant de la scène dans les églises à partir du milieu des années 90 avait fait d’eux des hommes de Dieu considérés, particulièrement en Europe, en Amérique et dans la sphère Afro-caribéenne.
 
En effet, le mouvement prophétique dans les assemblées chrétiennes commença timidement avant d’occuper une place plus importante. Malheureusement, au fil des ans, bon nombre de dérives provenant des activités de ces prophètes ont fini par ternir leur image, celle de la prophétie et semer la confusion, le doute ainsi que la désolation au sein de la grande famille chrétienne.
 
« Le prophète a asséné une gifle à quelqu’un »
A la vérité, cette décadence a pris forme lorsqu’une foule de faux prophètes s’est jointe avec le temps, poussée d’abord sans doute par les difficultés sociales, aux vrais serviteurs de l’Éternel. Pas étonnant semble-t-il puisqu’il est écrit : Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs.
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.
 
Alors que la prophétie vise l’exhortation, la consolation et l’édification des chrétiens, les nombreux prophètes contrefaits, poussant le culot à l’extrême sous le couvert de la prophétie, commencèrent à s’illustrer et ce, jusqu’à présent par : la fausse prophétie, la désignation des responsables dans les églises, l’autoritarisme, le dikta des prêches, l’intimidation, la violence, l’escroquerie, les attitudes indignes...En parcourant les lieux de culte, on se rend compte que bien qu’il soit écrit que les Esprits des prophètes sont soumis aux prophètes, à certains endroits, lors des prophéties publiques, le prophète se roule d’abord par terre pour y puiser une inspiration, pourrait-on dire.
 
Ailleurs, il parle en langue ou émet d’abord une série d’onomatopées : issé payi issé payi soto payi issé payi ; ro-to-to-to-to-to-to ; ta-ta-ta-ta-ta-ta ; ba-ba-ba-ba-ba-ba...avant de transmettre son message. A un autre endroit, au milieu de sa prophétie, le prophète a asséné une gifle à quelqu’un avant de poursuivre son message.
 
« Gardez-vous des faux prophètes... »
Cette pègre évangélique cause de profonds dégâts chez les personnes dans et en dehors des églises, du Canada à l’Afrique du Sud en passant par la Côte d’Ivoire, la France, la Belgique, le Nigeria ou le Ghana. Une fois, dans une assemblée chrétienne, le pasteur principal en mission dans les Caraïbes fit parvenir le dimanche par téléphone ou internet une liste d’une dizaine de prophéties destinées à des membres de l’assemblée.
Chaque heureux prophétisé était appelé. Une fois debout, le bénéficiaire se voyait communiquer publiquement le message divin. Parfois, les bénéficiaires étaient un couple. Et à la fin, la dernière prophétie venue d’outre-atlantique fut destinée à un diacre qui, lui, contrairement aux autres, devait téléphoner le pasteur principal pour recevoir sa prophétie de manière confidentielle...Quoi !
Dieu ne trouva pas de travail pour ce pasteur dans l’église qu’il visitait à des milliers de kilomètres de là ?
Ne pouvait-il pas trouver une autre personne pour transmettre ces messages en direct ?...
Hors, il s’avère que les hommes sont prévenus : « Gardez-vous des faux prophètes...Ces hommes sont des ouvriers trompeurs ».
 
De plus, il semble qu’aujourd’hui à travers le Saint-Esprit, Dieu n’a plus systématiquement besoin d’intermédiaire pour s’adresser à l’homme puisque sa parole déclare : « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils...Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous ».
 
« La frontière entre le vrai et l’ivraie n’est pas nette »
Pour autant, on ne peut pas dire que les prophètes soient les seuls responsables de la décadence de la prophétie dans l’église. Effectivement, pour diverses raisons, les prophéties sont énormément recherchées par les fidèles. Cette réalité à même donné lieu, dans plusieurs pays, à l’ouverture au public des cabinets prophétiques.
 
En Afrique centrale ils sont appelés Bizingas ou Mbikoudis dans des villes comme Brazzaville, Lubumbashi, Pointe-Noire ou encore Kinshasa. Les gens veulent marcher avec Jésus-Christ en recherchant les mêmes sensations que chez les charlatans, marabouts et autres magiciens qu’ils fréquentaient jadis. Il faut que l’écoute du message de Dieu soit attestée par autre chose, comme les prophéties, le parler en langues, les frissons, les transes, le bruit, les cris, le dialogue avec les démons qui habitent en l’homme, les personnes qui tombent et se roulent par terre, la perte de conscience, le théâtre, etc, il faut des signes.
 
C’est ce constat amer qui fait dire au haut fonctionnaire d’état congolais, écrivain et pasteur, Edouard Kali-Tchikati, dans son ouvrage "Le mouvement prophétique, réveil spirituel ou manifestations démoniaques", parut en 2013 aux éditions l’Harmattan, que :...
 
Devant de telles manifestations, il n’est pas toujours facile de trancher. La frontière entre le vrai et l’ivraie n’est pas nette, et, sans un réel discernement et une assise biblique solide, on est facilement plongé dans la confusion au point, soit, d’accréditer ce qui vient du diable, soit de rejeter ce qui vient de Dieu.